1-Qu’est-ce que l’identité québécoise pour vous?
Pour nous l’identité est l’essence même des hommes sur l’ensemble du globe. Elle se compose de la somme des mythes, de l’histoire, du mode de vie, de la langue, de la spiritualité, de la culture, des traditions et d’une vision du monde propre à un peuple. C’est ce qui le différencie des autres peuples et lui procure sa spécificité dans l’ensemble des peuples du monde. L’identité est enracinée et enracine les hommes tout en aillant la capacité d’évoluer en surface. Elle permet aux peuples de traverser les siècles de façon dynamique sans pour autant perdre leurs essences propres. L’identité assure sur un même territoire l’harmonie entre les individus et éloigne de l’anomie sociale. C’est grâce à elle que nous pouvons nous distinguer des autres peuples et être nous-même plutôt qu’une espèce de chimère idéalisée privée de ses racines et de ses référents civilisationnels.
Alors, qui sommes-nous? Nous sommes d’abord des Européens, des Nord-américains de civilisation helléno-romaine. Nous sommes les dignes représentants du fait français en Amérique et de ce fait notre héritage est unique et riche. Notre mode de vie et nos traditions sont teintées de notre histoire et des adaptations territoriales uniques auxquels nous nous sommes harmonisés.
2-Que pensez-vous des autochtones?
Aujourd’hui une certaine idéologie tend à brouiller notre histoire et à y appliquer un révisionnisme typiquement américain et britannique. Une frange d’intellectuels militants et leurs disciples aiment dépeindre nos ancêtres à la fois comme des exterminateurs et comme des immigrants. Façon de culpabiliser la population et surtout d’éviter tout débat. Nous ne sommes pas issus d’une immigration, mais bien d’une opération de colonisation. Nous avons défriché des terres vierges et construit la civilisation européenne sur les rives du Saint-Laurent. Nous avons conclu des alliances avec des peuples autochtones et les avons joints dans leurs guerres contre leurs ennemis, d’autres peuples indigènes. Nous avons appris leur langue, adopté leurs techniques adaptées à notre climat changeant et pratiqué leurs coutumes. Nous avons même marié leurs femmes. Ils nous ont permis souvent de gagner contre des adversaires plus nombreux en nous apprenant leur technique de petite guerre. Notre roi les a reconnus comme ses enfants, Champlain s’est lié d’amitié avec leurs chefs, Pontiac fit la guerre dans l’espoir que la France revienne en Amérique. Ils ont souffert comme nous avons souffert sous la botte britannique. Bien que le monde moderne leur fût fatal plus qu’à nous. Nous n’échappons pas nous aussi à la dégénérescence des peuples sous le raz-de-marée mondialiste.
Nous considérons que les peuples autochtones dans leurs particularités et non dans une forme d’unité nivelant, comme autant de cultures différentes qui doivent être préservées. Nous pensons que les bandes méritent plus de pouvoir législatif et exécutif et que ces peuples doivent faire partie du processus politique. Qu’ils doivent être libérés de leurs réserves (camps) où le pouvoir britannique et fédéral les a isolés comme de simples monuments. Nous pensons qu’ils auraient beaucoup plus à gagner avec une approche nationaliste révolutionnaire qu’à se coller sur une idéologie marxiste victimaire qui ne fera que les dissoudre dans le magma cosmopolite. Nous n’oublions pas la fraternité guerrière qui les unissait à nos anciens.
3- C’est quoi être Nationaliste révolutionnaire?
Atalante est un mouvement nationaliste révolutionnaire et identitaire du nouveau millénaire avec tout ce que cela implique comme approche de lutte nationale. Il est né d’un désir de préservation, mais aussi de celui de promouvoir notre culture et de pousser la réflexion identitaire non pas vers un axe réactionnaire, mais bien révolutionnaire. Le terme révolutionnaire étonne beaucoup les gens quand nous l’utilisons, mais il vient effectivement du fait que nous ne voulons rien conserver de ce monde moderne décadent et malade. Ce que nous voulons s’est créer la nouvelle aristocratie guerrière de demain en encourageant nos militants à pratiquer des sports extrêmes comme le combat ou la musculation et à lire de la littérature de toute sorte. Nous ne voulons pas conserver cette hiérarchie du plus riche au sommet et du plus pauvre au bas, mais amener celle du mérite, en prônant les valeurs originelles de l’occident. Par valeur originelle nous ne parlons en aucun cas de ce monde pré décadent qui est encore proche de nous, mais bien de valeurs mémorielles comme l’héroïsme, l’aventure, le sens du sacrifice, l’honneur et le gout du risque (il y en a bien d’autres encore). Nous nous réclamons de la pensée de Dominique Venner, Julius Evola, Nietszche, Ernst Jünger, De Benoist, Duprat et bien d’autres auteurs. Nous prenons les inspirations qui nous plaisent, car l’on fait ce que l’on veut. Nous agissons sur plusieurs volets ; politique, social et éducatif. Sur le volet politique, nous procédons par collage d’affiches, bannières, tractages et quelques actions humoristiques. Sur le plan social, nous distribuons des denrées aux plus démunis et aux familles dans le besoin, des paniers de Noël, ainsi qu’en procédant au nettoyage des monuments des quartiers historiques.
(Extrait entrevue Breizh-info)
4-Quelle est votre solution au capitalisme?
Si le capitalisme est l’exploitation de l’homme par l’homme, le communisme est son inverse. Nous nous opposons à la lutte des classes et proposons la collaboration de classe entre les nationaux contre les intérêts étrangers et la finance internationale. Dans une telle situation, le système corporatif semble être la meilleure réponse afin que tous puissent trouver leur compte. Surtout, ce système économique est l’un des seuls à offrir une transcendance nationale sur tous les points. La propriété privée est chose sacrée, mais ne doit en aucun cas être le moyen des ambitions d’un seul individu contre les intérêts de la nation. De la grande entreprise nationale à la plus petite, toutes doivent collaborer selon leurs moyens à la richesse nationale. La nation n’est pas l’outil de l’économie. C’est l’économie qui doit être soumise aux intérêts du bien commun. Pour y arriver, l’État doit être muni de sa propre banque nationalisée et produire sa propre monnaie. Les buts premiers des peuples qui se respectent et désirent être maitres sur leurs terres sont l’indépendance alimentaire et l’indépendance énergétique.
5-Est-ce que l’écologie c’est important pour vous?
Encore une fois, la solution pour améliorer la situation environnementale semble provenir du nationalisme. Aimer sa nation c’est aussi la vouloir propre, de qualité et saine pour l’avenir. Faune et flores doivent être protégées à tout prix. En privilégiant la production locale et de ce fait en diminuant le transport nécessaire aux marchandises, il est indéniable que l’impact environnemental serait réduit. Un protectionnisme intelligent semble dans ce cas un bon compromis à court terme et à long terme. Ajoutons à cela une réelle volonté politique d’endiguer les sources les plus nocives d’émission de GES en stimulant la recherche d’énergie propre pour ces secteurs d’industries. Une valorisation et une protection des espaces verts reconnus pour filtrer le Co2. Il faut se rendre à l’évidence que le nationalisme est la solution écologique par excellence!
6-Votre opinion sur l’immigration?
Nous nous opposons à l’immigration de masse qui déferle sur notre peuple depuis trop longtemps. Celle-ci ne sert que les intérêts d’industriels cherchant une main-d’œuvre bon marché pour faire contrepoids à la masse des salariés enracinés. Ce phénomène qui touche la grande majorité des pays occidentaux sert un projet plus global que l’on nomme le mondialisme. Le désir de créer une masse déracinée de travailleurs et consommateurs dociles. Ici, tous les protagonistes sont perdants, nous comme eux.
Être contre les politiques d’immigration ne signifie pas être contre les immigrants en tant qu’individus. Nous nous opposons à une politique qui est mise de l’avant comme seule solution pour combattre un taux de natalité bas. Jamais les politiciens ne proposent de politiques de natalité comme cela devrait être la normale des choses.
Ainsi, nous sommes pour une diminution des taux d’immigration à un niveau normal et naturel, ainsi qu’une immigration choisie selon sa compatibilité civilisationnelle. Le tout suivi d’une politique de natalité efficace et remplissant les besoins des familles d’aujourd’hui!
7- Avez-vous des statistiques précises et sourcées sur l’immigration et ses conséquences au Québec ?
Les statistiques précises sont tout de même assez faciles à obtenir chez nous comparativement à ce que l’on entend sur le vieux continent. Le gouvernement canadien par le biais de son recensement nous fournit une énorme quantité de données probantes. Statistique Canada nous informe de ce fait et avec la plus grande des fiertés que d’ici plus ou moins 2040 c’est près de 50 % de la population canadienne qui sera originaire de l’étranger. L’on peut facilement imaginer avec la vague de migrants illégaux que cette prévision pourrait se réaliser encore plus rapidement. Le gouvernement nous annonce déjà pour préparer la population que l’on pourrait recevoir une nouvelle déferlante depuis le Salvador. Le meilleur ouvrage de référence en la matière est paru en 2011 et se nomme « Le remède imaginaire » écrit par deux démographes, Benoît Dubreuil et Guillaume Marois. Ce livre démystifie beaucoup de préjugés favorables à l’immigration tout en apportant son lot de statistiques et d’informations. Sachez que proportionnellement parlant nous recevons beaucoup plus d’immigrants que les États-Unis et la majorité des pays européens. Peut-être cela a-t-il changé depuis les vagues de migrants clandestins qui prennent d’assaut les plages et les Balkans. Par contre, les temps ne sont plus à la comparaison, car le fait français et la culture néo-française, canadienne-française ou québécoise (c’est comme vous le voulez) sont davantage en péril année après année.
(Extrait entrevue Breizh-info)
8- Quelles sont les grandes idées que vous défendez?
L’autodétermination des peuples, leur droit à l’indépendance et à être majoritaires sur leurs terres. La préservation des identités sur une échelle mondiale ce qui signifie la préservation de deux identités sur notre territoire. Le cas particulier de la collaboration franco-amérindienne dans le développement et la protection de la colonie nous amène à promouvoir ce que l’on pourrait appeler le rêve de Champlain. Nous rejetons le capitalisme néolibéral et les multiples dérives socialo-marxistes toutes mondialistes qu’ils sont. Nous proposons une troisième voie comme le prescrit le nationalisme révolutionnaire tirant parti du meilleur de ces concepts socio-économiques. Nous ne nous considérons pas de droite et encore moins d’extrême droite comme le lancent à tous les vents nos détracteurs. Nous n’avons que faire de la boussole politique gauche ou droite, nous adoptons les politiques que nous jugeons justes et avantageuses pour le destin de notre nation.
(Extrait entrevu Breizh-info)
9-Le système politique québécois semble verrouillé avec des partis aux programmes relativement interchangeables, qu’espérez-vous dans un tel contexte?
Le parlementarisme québécois est impuissant pour défendre les intérêts des Québécois. Il s’est avéré être plutôt l’outil du mondialisme ambiant et de la destruction identitaire. Le parti québécois est en pleine faillite, consommé par ses orientations bourgeoises et gauchistes. Il a abandonné le Nationalisme, les nationalistes l’ont donc abandonné. Le parti libéral fidèle à lui-même est la marionnette des intérêts financiers sur tous les plans. Puis, il y a la Coalition Avenir Québec qui semble vouloir jouer la carte de l’identité, mais évidemment de manière gênée et maladroite. Nous espérons peu dans ce contexte, car nous travaillons en dehors de ce système, peu importe le parti au pouvoir, nous continuons notre combat. Par contre, si nos actions peuvent amener les débats de l’immigration, de l’identité et autres sur la scène politique alors, tant mieux. Les citoyens comprennent de plus en plus les dangers qu’impliquent des politiques clairement antinationales, peut-être les politiciens feront le même cheminement, mais laissez-nous en douter.
(Extrait entrevue journal Présent)
10-Êtes-vous des suprémacistes blancs?
Cette accusation provenant de certains médias démontre seulement le caractère militant et malhonnête de plusieurs journalistes. Être suprémaciste blanc impliquerait que nous n’admettions pas que le plus grand mal fait à notre nation provienne de la race blanche. Effectivement, ce sont bien des individus de race blanche qui ont nui le plus à notre peuple et qui continue à lui nuire. Cela impliquerait que nous devrions arrêter de supporter et interagir avec des nationalistes de partout dans le monde comme au Japon, au Mexique, en Syrie et même au Mali. Nous n’admettons pas que le simple fait d’être né d’une race X ou Y procure de facto une supériorité quelle qu’elle soit. Ces accusations servent à nos détracteurs pour nous diaboliser et nous déshumaniser. Cette technique antifasciste fut élaborée en Union Soviétique par Trotski et Staline pour empêcher et discréditer toute expression politique contraire au socialisme. Aujourd’hui cette technique s’est répandue et est utilisée par un nombre énorme de néo-libéraux et militants de gauche et d’extrême gauche.
11-Vous êtes islamophobe ?
L’islam est un sujet complexe et surtout un phénomène non unifié. Ce que l’on nomme l’islamophobie est en réalité une immense confusion et un immense malaise de la part d’une partie de la population qui ne comprend pas un phénomène complexe. Phénomène que le système et ses valets continuent d’embrouiller volontiers pour confondre la masse. Puis, de s’en servir à souhait pour discréditer une réaction légitime du peuple envers une immigration subie.
Nous citerons ici Alain De Benoist : « l’immigration, la religion musulmane, le monde musulman, l’islamisme, le “terrorisme islamique”, etc., alors que ce sont là des problèmes différents. Les réactions hostiles à l’immigration ont évidemment servi de détonateur, puisque la majorité des immigrés sont musulmans. Il n’en est pas moins évident qu’on peut être musulman sans être immigré, ou immigré sans être musulman. Si l’immigration se composait uniquement de bons catholiques originaires de l’Afrique subsaharienne, les problèmes seraient en outre exactement les mêmes. »
Les musulmans au Québec comme généralement en Occident servent de boucs émissaires afin de camoufler un autre problème, celui de l’immigration de masse. Aussi en privilégiant une immigration uniquement francophone sans égard à une compatibilité de civilisation il est tout à fait normal que les masses immigrées proviennent généralement du Maghreb, d’anciennes colonies françaises. Il n’y a pas en soi une islamisation du Québec proprement dit et voulu par un complot musulman quelconque. Bien qu’il y ait des groupes salafistes le prônant ceux-ci sont généralement assez insignifiants. Ce qu’il y a est plutôt une submersion migratoire de peuples incompatibles culturellement avec le nôtre qui s’étend plus qu’aux simples musulmans. La plupart des réactions dites islamophobes viennent de certains individus aillant peur de perdre leurs bons privilèges bourgeois et libéraux, leur faisant accepter d’autre part une immigration tout aussi incompatible.
Citons encore M. De Benoist « L’une des critiques les plus constamment adressées à l’islam est en effet son “archaïsme” (ses pratiques “d’un autre âge”, ses valeurs “dépassées”, le rôle qu’il attribue au respect, à l’honneur, au chef de famille, au sacré, sa propension à l’endogamie, etc.). Ces critiques sont tout à fait naturelles de la part des adeptes de la théorie du progrès et des défenseurs d’une “modernité” qui a fait de la consommation et du marché, c’est-à-dire du matérialisme pratique, l’alpha et l’oméga de la vie sociale. Ce sont d’ailleurs exactement les mêmes critiques qu’ils adressaient autrefois aux communautés enracinées de “l’Ancien Régime”, aux valeurs prémodernes fondées sur l’éthique de l’honneur. Ce qui est plus surprenant, c’est de voir une certaine “droite de tradition” se rallier aujourd’hui bruyamment à cette critique dont son propre héritage a été la victime dans le passé. Ceux qui combattaient la laïcité à l’époque des lois sur la séparation de l’Église et de l’État se joignent au chœur des défenseurs du laïcisme “républicain”. Ceux qui exaltaient des valeurs traditionnelles déjà dénoncées comme “archaïques” (c’est-à-dire comme tenant leur autorité de l’ancienneté de la tradition) à l’époque des Lumières, se transforment en champions d’une modernité qui se félicite de s’être édifiée sur les ruines des sociétés traditionnelles et la liquidation méthodique des valeurs du passé. Spectacle sidérant. Ajoutons, sans entrer dans le détail (le sujet est immense), qu’il y aurait aussi beaucoup à dire sur la façon dont le “virilisme” des sociétés musulmanes heurte de plein fouet une société occidentale de plus en plus dominée par les valeurs féminines… »
Là problématique est uniquement l’ajout d’un énième lobby communautariste pour lequel nos soi-disant gouvernants se prosternent. Encore faudrait-il que la communauté musulmane soit unie. Ce qui impliquerait de démystifier des conflits internes entre sunnites et chiites qui ne sont pas le sujet de cette réponse.