À cette chimère qu’est la mondialisation et qui nous a tous affaiblis et rendus vulnérables, nous proposons le localisme. L’achat local doit rimer avec le produire localement. De cette façon, nous voulons le retour aux barrières tarifaires protégeant nos produits locaux. Nous opposons à la lointaine circulation des produits étrangers, le circuit court des produits locaux. Le produit récolté et fabriqué localement doit être mis en marché de proximité.
Du même coup, il s’agit d’une manière efficace de réduire le polluant gaspillage énergétique occasionné par les interminables transports de marchandises. Le localisme est vecteur de la création d’emplois. Emplois qui ne sont pas soumis aux aléas de l’économie mondiale. Seul devrait être importé ce qui n’est pas absolument possible de produire ici. De ce fait, seul devrait être exporté ce qui dépasse la suffisance de nos marchés.
Nous proposons pour commencer dans cette voie de nous concentrer sur l’autosuffisance alimentaire. Idée déjà avancée par le regretté ministre Jean Garon et son « Vivre du Québec ». Nous devons multiplier radicalement la production en serre que nous permet notre hydroélectricité bon marché afin de surmonter notre climat particulier. Nous devons déchirer les accords de libre-échange et protéger nos producteurs nationaux. Ensuite, nous pourrons envisager de rapatrier notre industrie textile et toute autre industrie qui furent délocalisées à l’étranger pour exploiter des enfants esclaves contre des travailleurs d’ici qui demandaient simplement une juste rémunération du fruit de leur travail!
Achat Local, force nationale!