Sainte-Jeanne-d’arc

Nous célébrons le 100e anniversaire de la canonisation de Jeanne D’Arc en ce 30 mai, jour de son exécution sur le bûcher de Rouen. Si nous ne sommes pas les instigateurs de sa commémoration, il faut faire un retour en arrière de cent ans pour se replonger dans le contexte qui en fit une icône pour notre peuple. L’assassinat des citoyens de la ville de Québec lors des émeutes de 1918 contre la conscription a laissé un fort ressentiment dans la population. Il s’agit d’un point culminant des vexations commises contre notre existence comme peuple et notre langue.

En 1920, les stigmates de ces humiliations sont toujours visibles. Voilà que celle que l’on nomme la pucelle d’Orléans est canonisée par l’Église. Il n’en fallait pas plus pour faire de celle, qui rejeta l’anglais hors de France, l’héroïne préférée des Canadiens français. Elle est donc devenue un symbole identitaire fort de ceux qui résistent à l’assimilation et l’adversité.

Pour nous Sainte-Jeanne-d’Arc est le symbole de la lutte pour la survie du français en Amérique contre le mondialisme nivelant. C’est celle qui est désavouée par l’élite pour être vendue et jugée pour l’ennemi par les traitres. En ces temps de dissolution où notre existence comme peuple est une fois de plus menacée, nous devons plus que jamais résister pour l’Amérique française!

Sainte-Jeanne-d‘Arc, veillez sur nous!